Le Texte Vivant est une nouvelle maison d’édition née en 2012. Sa particularité : outre la recherche et la diffusion de nouveaux talents littéraires, elle expérimente aussi les possibilités inédites offertes par le numérique dans la chaîne éditoriale. Pour les œuvres bien sûr, mais aussi à travers l’autoédition par une plate-forme au service des auteurs, Publishroom, qui est en plein développement. Une belle histoire éditoriale dont nous parle Sabrina Grimaldi, éditeur et fondatrice.
PluMe : Pourquoi avoir fondé une maison d’édition ?
Sabrina Grimaldi, Le Texte Vivant : Mon approche de l’édition a été motivée dès le début par une volonté de démocratiser l’accès à l’édition pour les auteurs. C’est pourquoi j’ai toujours présenté Le Texte Vivant comme une maison d’édition numérique. Bien sûr, il y a l’amour des livres, ou plus exactement de l’écrit et des idées car le livre n’est qu’un support ; et il y a le plaisir de découvrir de nouveaux talents, de découvrir de nouveaux textes et surtout d’apporter au public ces textes, ces idées, ces talents qui n’auraient pu être diffusés sans Le Texte Vivant.
Expérimenter l’édition numérique pour découvrir, diffuser et créer
PluMe : J’ai cru justement comprendre que l’une des forces de votre maison d’édition est d’utiliser le numérique non seulement comme un nouveau support, mais aussi comme un outil pour découvrir de nouveaux auteurs ? Vous expérimentez aussi grâce au numérique de nouvelles formes d’ouvrages ?
Sabrina Grimaldi : Bien sûr, car le numérique est une formidable aventure, le livre enrichi comme celui sur Alan Vega, le livre bilingue que je peux diffuser grâce au numérique aussi bien en France qu’en Italie comme « Retour à Piazza Clai », ou associé à un autre « art » comme « Les animaux sauvages » offert avec l’album « Les enfants du siècle » de Mike Ibrahim sur iTunes… Ce sont autant d’expérimentations que le numérique permet !
La diffusion papier, une démarche complémentaire pour Le Texte Vivant
PluMe : Pour autant, malgré cette approche expérimentale par le support numérique, vous faites aussi de l’édition traditionnelle. Histoire de donner toutes leurs chances à vos auteurs ?
Sabrina Grimaldi : Le livre numérique n’est pas encore assez démocratisé en France, à l’inverse des Etats-Unis. J’ai donc fait le choix de distribuer mes livres en librairie depuis novembre 2013. Ce sont nos livres en librairie qui rencontrent le plus de succès, mais j’ai découvert leurs auteurs grâce au numérique, par le biais de concours d’écriture notamment et j’ai choisi de les distribuer en « papier » en librairie parce qu’ils avaient aussi rencontré un vrai succès en ebook comme « Le sous-sol » de Mohamed Rezkallah. Aujourd’hui, ce sont « Paris Horribilis » de Marie-Agnès Moller, « Des voix dans le corridor » d’Eric Buggea et « Le sous-sol » de Mohamed Rezkallah qui rencontrent le plus de succès. Ces trois auteurs seront au Salon du Livre de Paris pour signer leurs livres au public sur notre stand (E32) ; Eric signera vendredi 21 mars à partir de 14, Marie-Agnès samedi 22 à partir de 14h et Mohamed dimanche 23 mars à partir de 15h.
Conseils aux jeunes littérateurs
PluMe : Ce qui est très intéressant dans votre approche, c’est que vous êtes effectivement dans un processus de démocratisation du processus d’édition, sans pour autant sacrifier la qualité des écrits que vous diffusez. Dans cette optique, auriez-vous quelques conseils d’éditeur à donner aux lecteurs du blog de PluMe qui seraient des écrivains désirant se lancer dans l’aventure ?
Sabrina Grimaldi : Aux écrivains débutants, je conseille :
- l’auto-édition et l’édition numérique, qui sont de véritables tremplins ;
- de soutenir leur éditeur pour la promotion de leur livre, quand il est édité, car l’éditeur ne peut pas tout. Nous vivons dans une société de la personnalité, ou l’individu a beaucoup d’importance ; c’est l’auteur qui est le mieux placé pour promouvoir son livre. Je l’ai vu pour Le Texte Vivant, quand l’auteur a joué le jeu de la promotion de son livre, il s’est bien mieux vendu !
- de faire preuve d’humilité face à son écrit, et de montrer de la générosité face à ses lecteurs ; le livre est un don (de soi, parfois) que l’on fait aux autres. Un livre n’appartient déjà plus à son auteur dès qu’il a rencontré un lecteur. C’est cela la magie du livre !
En savoir plus sur Le Texte Vivant /Publishroom
(Avec l’aimable autorisation de Sabrina Grimaldi)
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Sabrina Grimaldi, Le Texte Vivant : Mon approche de l’édition a été motivée dès le début par une volonté de démocratiser l’accès à l’édition pour les auteurs. C’est pourquoi j’ai toujours présenté Le Texte Vivant comme une maison d’édition numérique. Bien sûr, il y a l’amour des livres, ou plus exactement de l’écrit et des idées car le livre n’est qu’un support ; et il y a le plaisir de découvrir de nouveaux talents, de découvrir de nouveaux textes et surtout d’apporter au public ces textes, ces idées, ces talents qui n’auraient pu être diffusés sans Le Texte Vivant.
Expérimenter l’édition numérique pour découvrir, diffuser et créer
PluMe : J’ai cru justement comprendre que l’une des forces de votre maison d’édition est d’utiliser le numérique non seulement comme un nouveau support, mais aussi comme un outil pour découvrir de nouveaux auteurs ? Vous expérimentez aussi grâce au numérique de nouvelles formes d’ouvrages ?
Sabrina Grimaldi : Bien sûr, car le numérique est une formidable aventure, le livre enrichi comme celui sur Alan Vega, le livre bilingue que je peux diffuser grâce au numérique aussi bien en France qu’en Italie comme « Retour à Piazza Clai », ou associé à un autre « art » comme « Les animaux sauvages » offert avec l’album « Les enfants du siècle » de Mike Ibrahim sur iTunes… Ce sont autant d’expérimentations que le numérique permet !
La diffusion papier, une démarche complémentaire pour Le Texte Vivant
PluMe : Pour autant, malgré cette approche expérimentale par le support numérique, vous faites aussi de l’édition traditionnelle. Histoire de donner toutes leurs chances à vos auteurs ?
Sabrina Grimaldi : Le livre numérique n’est pas encore assez démocratisé en France, à l’inverse des Etats-Unis. J’ai donc fait le choix de distribuer mes livres en librairie depuis novembre 2013. Ce sont nos livres en librairie qui rencontrent le plus de succès, mais j’ai découvert leurs auteurs grâce au numérique, par le biais de concours d’écriture notamment et j’ai choisi de les distribuer en « papier » en librairie parce qu’ils avaient aussi rencontré un vrai succès en ebook comme « Le sous-sol » de Mohamed Rezkallah. Aujourd’hui, ce sont « Paris Horribilis » de Marie-Agnès Moller, « Des voix dans le corridor » d’Eric Buggea et « Le sous-sol » de Mohamed Rezkallah qui rencontrent le plus de succès. Ces trois auteurs seront au Salon du Livre de Paris pour signer leurs livres au public sur notre stand (E32) ; Eric signera vendredi 21 mars à partir de 14, Marie-Agnès samedi 22 à partir de 14h et Mohamed dimanche 23 mars à partir de 15h.
Conseils aux jeunes littérateurs
PluMe : Ce qui est très intéressant dans votre approche, c’est que vous êtes effectivement dans un processus de démocratisation du processus d’édition, sans pour autant sacrifier la qualité des écrits que vous diffusez. Dans cette optique, auriez-vous quelques conseils d’éditeur à donner aux lecteurs du blog de PluMe qui seraient des écrivains désirant se lancer dans l’aventure ?
Sabrina Grimaldi : Aux écrivains débutants, je conseille :
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(Avec l’aimable autorisation de Sabrina Grimaldi)
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Boris Foucaud